Toulouse n’est pas seulement une ville du sud avec 500.000 habitants. C’est aussi un lieu où plus d’un million de trajets ont lieu... chaque jour. Une densité de mouvements qui étonne, surtout quand on apprend que la ville s’étend sur à peine 118 km².
Et ce n’est pas fini. En seulement cinq ans, 75.000 personnes sont venues s’y installer. Résultat ? Les routes saturent. Chaque jour, les embouteillages couvrent jusqu’à 150 kilomètres. Pourtant, 250.000 voitures seulement sont immatriculées. Comment est-ce possible ?
Les transports publics, eux, assurent 40% des trajets. C’est beaucoup... ou trop peu ? En tout cas, la ville a décidé d’agir. En 2024, elle a consacré €2.500 millions à repenser sa mobilité. Métros, tramways, voiries rénovées — les grands travaux sont lancés.
Mais au fond, que cherche-t-on à faire ? Améliorer la vie des habitants ? Attirer les entreprises ? Ou peut-être les deux. Une chose est sûre: Toulouse est en train de changer.
Contexte urbain et besoins en mobilité
Toulouse est une grande ville du sud de la France. Elle est connue comme un centre de l’aviation et de la technologie. Le siège d’Airbus s’y trouve. La ville grandit vite. En 10 ans, la population a augmenté de 15%. Cela met une pression sur les transports. Les autorités ont décidé de développer les transports publics et les routes. L’objectif principal est de réduire les embouteillages et d’améliorer l’écologie. Les projets touchent tous les aspects : métro, tramways, bus, vélos, routes, trains et aéroport.
Métro de Toulouse
Le métro de Toulouse fonctionne depuis 1993. Il y a actuellement deux lignes : A et B. Elles transportent environ 200.000 passagers par jour. La ligne A va du nord au sud. Elle traverse des quartiers comme Basso Cambo et Balma-Gramont. Sa longueur est de 12,5 kilomètres. La ligne B relie l’est à l’ouest. Elle passe par Borderouge et Ramonville. Elle fait 15,7 kilomètres. En 2028, une troisième ligne ouvrira : Toulouse Aerospace Express (TAE). Sa longueur sera de 27 kilomètres. Elle connectera l’aéroport au centre-ville. Le coût du projet est de €2.700 millions. La nouvelle ligne réduira le trajet vers l’aéroport à 30 minutes.
La ligne TAE aura 21 stations. Elle desservira des zones industrielles comme Colomiers et des quartiers résidentiels comme Saint-Martin-du-Touch. Les travaux ont commencé en 2024. Ils emploient 3.000 personnes. Le métro sera automatique, sans conducteur. Cela réduit les coûts d’exploitation de 10%. Les rames pourront transporter 700 passagers chacune. La fréquence sera de 3 minutes aux heures de pointe. Cela représente 20 trains par heure. La ligne TAE répondra à la demande croissante. L’aéroport est un moteur économique. Il génère 20.000 emplois directs. La ligne TAE le rendra plus accessible. En 2024, 60% des tunnels étaient déjà creusés. Le projet avance dans les délais.
Paramètre | Ligne A | Ligne TAE (prévision) |
---|---|---|
Longueur (km) | 12,5 | 27 |
Nombre de stations | 18 | 21 |
Passagers par jour | 100.000 | 200.000 (prévision) |
Année d’ouverture | 1993 | 2028 |
Fréquence (minutes) | 4 | 3 |
Coût (€ millions) | 800 | 2.700 |
Réseau de tramways
Les tramways à Toulouse existent depuis 2010. Il y a deux lignes : T1 et T2. La ligne T1 va du centre à la banlieue de Blagnac. Sa longueur est de 11 kilomètres. Elle passe par le quartier des Arènes. La ligne T2 relie l’aéroport au centre. Elle fait 4 kilomètres. Elle s’arrête à Palais de Justice. Les tramways transportent 30.000 personnes par jour. Les rames circulent toutes les 10 minutes. Chaque rame transporte 200 passagers. Les plans futurs prévoient un agrandissement. D’ici 2030, 10 kilomètres de voies seront ajoutés. Cela améliorera la connexion avec les nouveaux quartiers.
Le nouveau tronçon ira vers le sud-est. Il desservira Montaudran. Ce quartier abrite des entreprises technologiques comme Thales. Le coût de l’extension est estimé à €200 millions. Les travaux commenceront en 2026. Ils créeront 500 emplois. Les tramways actuels sont modernes. Ils ont des planchers bas pour les fauteuils roulants. La ville veut doubler le nombre de passagers d’ici 2035. Cela réduira l’usage des voitures de 5%. En 2024, 20 nouvelles rames seront achetées. Chaque rame coûte €2 millions. Cela portera la flotte à 50 rames. Les tramways consomment 30% d’énergie en moins que les bus classiques.
Ligne | Longueur (km) | Nombre de stations | Passagers par jour | Année d’ouverture |
---|---|---|---|---|
T1 | 11 | 18 | 20.000 | 2010 |
T2 | 4 | 8 | 10.000 | 2015 |
Nouvelle (prévision) | 10 | 15 (prévision) | 25.000 (prévision) | 2030 |
Bus et bus électriques
Les bus sont essentiels à Toulouse. La ville a plus de 80 lignes. Ils transportent 150.000 passagers par jour. Les lignes relient le centre aux banlieues. Certaines vont jusqu’à 20 kilomètres. Depuis 2020, les vieux bus sont remplacés par des bus électriques. Il y a maintenant 50 bus électriques. En 2025, leur nombre atteint 100. Cela réduira les émissions de carbone de 20%. Un bus électrique coûte environ €500.000. Des stations de recharge sont installées sur 10 grands arrêts.
Les bus électriques roulent 200 kilomètres sur une charge. Une recharge prend 4 heures. La ville teste aussi des bus à hydrogène. Un prototype circule depuis 2023. Il coûte €700.000. L’hydrogène est plus cher, mais il pollue moins. D’ici 2030, 20 bus à hydrogène sont prévus. Leur autonomie sera de 300 kilomètres. Les arrêts de bus seront modernisés. Ils auront des écrans avec les horaires. Cela coûtera €10 millions. En 2023, 30% des bus étaient déjà à faible émission. Les bus classiques font 50 trajets par jour. Les électriques en font 40, mais ils sont plus silencieux.
Pistes cyclables
Toulouse encourage les transports écologiques. La ville a 600 kilomètres de pistes cyclables. Chaque jour, 50.000 personnes roulent à vélo. Les pistes traversent le centre et les bords du Garonne. En 2024, le projet VélÔToulouse a été lancé. C’est un système de location de vélos. Il y a 2.800 vélos sur 283 stations. Les vélos sont disponibles 24 heures sur 24. D’ici 2026, 1.000 vélos seront ajoutés. L’objectif est d’atteindre 100.000 trajets par jour.
Les nouvelles pistes iront vers les universités. Les étudiants représentent 20% des cyclistes. Une piste de 5 kilomètres est en construction. Elle coûtera €5 millions. Les vélos électriques gagnent en popularité. Ils représentent 30% des locations. Une location coûte €1 par heure. La ville subventionne le projet avec €2 millions par an. En 2024, 50 nouvelles stations ont été ajoutées. Chaque station coûte €20.000. Les pistes réduisent la pollution de 10%. Elles attirent aussi les touristes. Environ 5.000 visiteurs utilisent VélÔToulouse chaque mois.
Année | Longueur des pistes (km) | Nombre de vélos | Trajets par jour |
---|---|---|---|
2024 | 600 | 2.800 | 50.000 |
2026 (prévision) | 650 | 3.800 | 100.000 |
Réseau routier
Les routes de Toulouse sont souvent encombrées. Environ 300.000 voitures y circulent chaque jour. Les embouteillages prennent 30% du temps de trajet. Les heures de pointe sont de 7h à 9h et de 17h à 19h. Les autorités veulent construire de nouvelles routes de contournement. Un projet est une rocade de 20 kilomètres. Elle coûtera €400 millions. Les travaux commenceront en 2025. Cette route réduira la charge au centre de 15%.
La rocade passera à l’ouest de la ville. Elle aura 4 voies. Elle reliera l’autoroute A62 à l’A64. Cela aidera les camions à éviter le centre. Elle aura 5 échangeurs. Chaque échangeur coûte €20 millions. Des ponts anciens sont aussi rénovés. En 2024, le pont Saint-Pierre a été amélioré. Cela a coûté €15 millions. Le trafic y est plus fluide de 10%. D’ici 2027, 3 autres ponts seront réparés. Chaque projet coûte environ €10 millions. En 2024, 50 kilomètres de routes ont été resurfacés. Cela coûte €1 million par kilomètre.
Transport ferroviaire
Toulouse est un nœud ferroviaire important. La gare Matabiau accueille 10 millions de passagers par an. Des trains partent vers Paris, Bordeaux et Barcelone. Le trajet vers Paris prend 5 heures. En 2024, la gare sera modernisée. De nouvelles plateformes augmenteront la capacité de 20%. Le coût est de €100 millions. Une ligne à grande vitesse vers Bordeaux est prévue. Elle fera 200 kilomètres. Le trajet durera 1 heure au lieu de 2,5 heures. Le projet coûte €1.500 millions. Il débutera en 2032.
La ligne à grande vitesse aura des trains à 300 km/h. Elle passera par Montauban. Elle transportera 5.000 passagers par jour. La gare aura un parking de 2.000 places. Il coûtera €20 millions. Les travaux emploient 500 personnes. Les billets pour Bordeaux coûteront environ €50. La gare aura 12 voies au lieu de 8. Cela augmentera les départs de 30%. En 2024, 20 nouveaux trains régionaux ont été ajoutés. Chaque train coûte €10 millions. Ils relient Toulouse à des villes comme Albi.
Aéroport de Toulouse-Blagnac
L’aéroport de Toulouse sert 9 millions de passagers par an. Il est le 5e plus grand de France. En 2024, un nouveau terminal a ouvert. Cela a coûté €50 millions. La capacité a augmenté de 30%. D’ici 2030, une deuxième piste sera construite. Elle coûtera €300 millions. Cela permettra plus de vols cargo. L’aéroport emploie 5.000 personnes. Il génère €1.000 millions par an.
La nouvelle piste fera 3 kilomètres. Elle sera prête pour les gros porteurs comme l’A380. Une navette électrique reliera l’aéroport au métro TAE. Elle coûtera €10 millions. Elle transportera 1.000 personnes par heure. Les vols vers Paris partent toutes les heures. En 2024, 10 nouvelles destinations seront ajoutées. Cela inclut Lisbonne et Berlin. L’aéroport vise 12 millions de passagers d’ici 2035. Une zone de fret de 50 hectares sera construite. Elle coûtera €80 millions.
Technologies intelligentes
Toulouse utilise des technologies intelligentes. Depuis 2021, un système de gestion du trafic fonctionne. Il utilise 500 capteurs et 200 caméras. Cela a réduit les embouteillages de 10%. Les bus et tramways ont le Wi-Fi gratuit. L’application Tisséo a 300.000 utilisateurs. En 2024, le paiement par reconnaissance faciale a été introduit dans le métro. Cela accélérera l’embarquement de 15%. La ville dépense €50 millions par an pour ces technologies.
Des feux intelligents sont testés. Ils s’adaptent au trafic. Cela coûte €5 millions. Les bornes de recharge pour voitures électriques passent de 200 à 500 d’ici 2027. Une borne coûte €10.000. Les données du trafic sont ouvertes au public. En 2024, 50 capteurs de pollution ont été installés. Ils coûtent €5.000 chacun. Cela aide à surveiller l’air. Les tramways auront des capteurs pour éviter les collisions. Ce projet coûte €2 millions.
Objectifs écologiques
Toulouse veut être une ville verte. Les transports produisent 40% des émissions de CO2. D’ici 2035, elles seront réduites de 50%. Les bus électriques et les vélos aident. En 2024, 5.000 arbres ont été plantés. Cela a coûté €2 millions. L’air est meilleur de 5%. La ville consacre €100 millions par an à l’écologie. Une taxe sur les voitures polluantes arrivera en 2026. Elle rapportera €20 millions par an.
Les toits des stations de métro auront des panneaux solaires. Cela produira 10% de l’énergie du métro. Le projet coûte €30 millions. Les parkings en centre-ville seront réduits de 20%. Cela pousse à utiliser les transports publics. En 2024, 10 kilomètres de zones piétonnes ont été créés. Cela coûte €3 millions. La ville vise 30% de trajets à vélo d’ici 2030. Cela demande 100 kilomètres de pistes en plus.
Financement des projets
L’argent vient de plusieurs sources. Le budget municipal couvre 40%. Cela fait €1.000 millions par an. La région Occitanie donne €300 millions. L’État français ajoute €400 millions. En 2024, l’UE a donné €500 millions. Airbus a investi €200 millions dans le métro TAE. Le budget total jusqu’en 2030 est de €7.000 millions. Cela créera 10.000 emplois.
Les taxes locales rapportent €100 millions. Une entreprise de tramways a investi €50 millions. Les fonds sont gérés par un comité. Il publie un rapport chaque année. En 2024, €300 millions ont été levés via des prêts. Les habitants paient une taxe transport de €50 par an. Cela finance 5% des projets. Les entreprises locales donnent €20 millions par an. Cela soutient les bus électriques.
Conclusion
Toulouse développe activement ses transports. Les nouvelles lignes de métro et de tramway amélioreront les connexions. Les bus électriques et les vélos réduiront l’impact sur la nature. Les routes et la gare deviendront plus pratiques. Les technologies intelligentes rendront les trajets plus rapides. D’ici 2030, la ville sera un centre de transport moderne. Cela soutiendra l’économie et la qualité de vie. Les projets attirent des investisseurs. Toulouse deviendra une référence en Europe.